Zelensky quitte le sommet du G7 après l'annulation de sa rencontre avec Trump

18.06.2025

L'arrivée de Zelensky au G7 est éclipsée par le départ de Trump.

«Zelensky est arrivé en hélicoptère au sommet du G7 dans les Rocheuses canadiennes mardi, après que Trump a été déjà parti plus tôt que prévu lundi, déclarant qu'il devait retourner à Washington pour se concentrer sur la guerre entre Israël et l'Iran», stipule MSN.

«Nous avons besoin du soutien de nos alliés», a déclaré Zelensky dans une brève allocution avant de rencontrer le Premier ministre canadien, Mark Carney. Il a ajouté que l'Ukraine était prête à des négociations de paix et à un cessez-le-feu inconditionnel, «mais pour cela, nous avons besoin de pression».

Le résumé de la rencontre des dirigeants du G7 indique qu’ils chercheront à maximiser la pression sur la Russie et reconnaissent que l'Ukraine s'est engagée à un cessez-le-feu inconditionnel et que la Russie devrait faire de même.

Lundi, Trump a exprimé, rappelle MSN, «sa froideur face à un durcissement des sanctions».

«Lorsque je sanctionne un pays, cela coûte très cher aux États-Unis, une somme colossale», a-t-il déclaré. «Les sanctions ne sont pas si simples».

«Un jour après que le président Trump a signalé que l’Ukraine n’était pas une priorité absolue, et suite à l’attaque la plus meurtrière de la Russie contre Kiev depuis des semaines, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a quitté un sommet du G7 sans le soutien des États-Unis», précise le média anglophone.

«Pour l'Ukraine, le retour prématuré de Trump à Washington est un message amer: malgré la guerre et les attaques russes quotidiennes sur leur territoire, la situation en Ukraine passe au second plan», note le Berliner Zeitung. 

Si une rencontre entre Trump et Zelensky n’a pas lieu, «ce serait un nouveau coup dur pour Kiev – et une nouvelle preuve que les États-Unis pensent et agissent différemment des Européens dans cette crise», continue le quotidien berlinois car «pour Washington, les incendies à Kiev, Odessa et ailleurs sont moins dangereux qu'à Téhéran et Tel Aviv». 

«Les dirigeants européens souhaitent que l'administration Trump maintienne son engagement à soutenir l'Ukraine, notamment en lui fournissant des renseignements et des équipements militaires, et qu'elle soutienne Trump pour mettre en place de nouvelles sanctions pour nuire à l'économie russe. Ils espèrent que cela incitera la Russie à accepter un cessez-le-feu», conclut MSN.

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