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France: la dissolution de l’Assemblée nationale ne sera possible qu’à partir du 8 juillet

23.04.2025 

La dissolution du parlement français ne sera possible qu’à partir du 8 juillet, pointe la ministre déléguée et porte-parole du gouvernement français, Sophie Primas. 

«La censure et la dissolution n’est possible qu’à partir du 8 juillet. La censure et la dissolution sont des armes qui ne nous appartiennent pas, au gouvernement, elles appartiennent au parlement et au président de la République. Nous avons toujours cette épée de Damoclès au-dessus de la tête mais ce qui nous importe c'est de préparer le budget 2026 et de travailler à des réformes, a-t-elle déclaré sur TF1. 

Pour rappel, l’agence Bloomberg a fait savoir le 22 avril que le président français Emmanuel Macron envisageait la dissolution de l’Assemblée nationale (chambre basse du parlement français) et la tenue d’élections législatives anticipées à l’automne 2025. 

D’après ses informations, Emmanuel Macron a discuté de cette possibilité ces dernières semaines avec ses plus proches collaborateurs. En plus de l’automne 2025, des élections législatives sont également envisagées pour 2026. 

Pour l’instant, ces discussions restent consultatives et aucune décision définitive n’a été prise. 

Bloomberg précise qu’une telle initiative pourrait non seulement ébranler la stabilité politique en France, mais aussi permettre à la faction parlementaire du parti de droite Rassemblement national (RN) de renforcer sa position et, potentiellement, de prendre le contrôle du gouvernement. 

Conformément à la législation française, le président ne peut dissoudre l’Assemblée nationale plus d’une fois par an et cette possibilité ne s’offrira à lui formellement qu’à partir de juin 2025. De nombreux observateurs estiment qu’Emmanuel Macron exercera ce droit avant la fin de son mandat, bien que la dernière dissolution de l’Assemblée nationale ait considérablement compliqué l’adoption du budget pour 2025. Cette situation avait d’ailleurs conduit à une tentative du gouvernement d’adopter le budget en contournant le parlement, ce qui avait abouti à une motion de censure contre le gouvernement de Michel Barnier. 

À l’issue des élections législatives de 2024, la coalition de gauche Nouveau Front Populaire (NFP) a remporté la majorité des sièges à l’Assemblée nationale (182 sièges), devançant ainsi la coalition au pouvoir Ensemble pour la République (168 sièges). Le Rassemblement National (RN), grand favori du premier tour, a terminé troisième, obtenant un total de 143 sièges avec ses alliés des Républicains (LR) dans la nouvelle assemblée. 

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