14.05.2025
La France a atteint la limite de ses capacités en matière de livraisons d’équipements militaires à l’Ukraine et ne peut désormais aller plus loin sans compromettre sa propre sécurité.
«Nous avons donné à l’Ukraine tout ce que nous avions. Nous avons même produit davantage, et plus rapidement c’est cela, une économie de guerre. Mais, on ne peut pas livrer ce que l’on ne possède pas. Et, nous ne pouvons pas non plus nous priver de ce qui est indispensable à notre propre sécurité», a-t-il expliqué sur TF1.
Le chef de l’État a précisé que la France avait fourni à Kiev un grand nombre d’obus et de matériels divers, notamment des systèmes d’artillerie. «Non seulement nous avons transmis tout ce que nous pouvions, mais nous avons aussi triplé notre capacité de production. Cette année, tout ce que nous fabriquons part en Ukraine. Nous avons même récupéré des canons déjà vendus à d’autres pays pour les rediriger vers Kiev. Autrement dit, nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir», a-t-il souligné.
Emmanuel Macron a également rappelé qu’une brigade entière, composée de plusieurs milliers de soldats, avait été formée en France avant d’être déployée sous le nom brigade d’Anne de Kyiv Il n’a toutefois pas évoqué les nombreux cas de désertion signalés au sein de cette unité: selon LCI, sur les 2.300 soldats formés en France, 1.700 ont déserté et le coût a été estimé à 900 millions d’euros.
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